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Conférence-débat sur initiative de la CUFIG: la plateforme virtuelle parle de son origine et de ses perspectives

La plateforme virtuelle CUFIG a tenu une conférence-débat ce samedi à l’université française de Guinée, située au bord de la route reliant le pont Kakimbo à Taouyah. Au delà de l’historique fait sur l’origine de ladite plateforme et de l’énumération des perspectives de celle-ci, l’occasion a été pour les membres participants de se voir et de se connaitre physiquement, car Jusque-là leurs relations n’étaient que du virtuel.

 

CUFIG signifie « cultures et fiertés guinéennes ». C’est une plate-forme virtuelle qui existe sur le réseau social Facebook. Son objectif principal est d’œuvrer pour la promotion de la culture du pays et de celle de l’Afrique. Créée le 17 novembre 2019, elle est à ce jour à 16710 membres.

Sa fondatrice est une jeune femme. Après avoir été accueillie sous des fortes acclamations des participants à la conférence, elle est revenue sur les raisons de la création de la plateforme CUFIG.

« CUFIG est née parce que je l’avais pensé, je l’avais imaginé, je l’avais mûri depuis des années. Je suis quelqu’un qui aime partager. J’aime partager le peu de connaissance que j’ai. CUFIG est née d’un constat que j’ai fait lors de mes séjours en Guinée. J’avais remarqué que, nous qui sommes à l’extérieur du pays, nous avons plus tendance à nous intéresser à notre culture, je suis désolée, que ceux qui sont ici. J’avais remarqué qu’on avait tendance à abandonner nos langues. Même ceux qui sont là-bas avec moi, quand ils viennent en Guinée, ils ne veulent plus parler nos langues. J’ai été dans une famille, les enfants sont nés en Guinée, ils ont grandi ici mais ils ne parlent aucune langue guinéenne, même pas la langue de leurs parents. Ça m’a choquée. Le constat est parti aussi de la facilité qu’on a à abondonner nos textiles. Vous remarquerez que c’est dernièrement que nous avons commencé à valoriser nos textiles. Personnellement j’ai commencé à le faire en 2003 à travers mon entreprise qui est basée en France. C’est à travers ces constats que je me suis dit, si j’essayais de réconcilier les guinéens avec leurs cultures », raconte Hawa Bintina Soumah

La CUFIC ne compte pas rester seulement dans le virtuel. Sa prochaine mission principale sera de passer d’un groupe virtuel à une ONG.

« L’un des projets qui nous tiennent vraiment à cœur à cet instant, c’est la création d’une ONG CUFIG. Certainement avant la fin du séjour de la fondatrice, nous entamerons les démarches auprès des autorités pour avoir un agrément de création de notre ONG. Il est bien beau d’évoluer dans le virtuel mais si on fait présentiel, si on est reconnu de façon officielle par les autorités, je pense que c’est une très bonne chose. Ça va nous faciliter de faire les activités sur le terrain et sur toute l’étendue du territoire. C’est extrêmement important pour nous et c’est pourquoi je disais que c’est un projet phare pour nous », se Mohamed Rigo, un des administrateurs de la plateforme CUFIG.

La conférence-débat a pris fin par des questions-réponses entre les débatteurs et les participants.

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