Aucun développement n’est possible sans la jeunesse, qui constitue un levier solide pour le développement socioéconomique de l’Afrique. Cette jeunesse avec un poids démocratique sur le continent, dispose d’une capacité incontournable d’innovation surtout si elle, est accompagnée.
De nos jours, nous constatons que ce poids au lieu d’être un atout est devenue un handicap pour l’Afrique. Cela peux s’expliquer par l’absence d’une réelle politique de la Jeunesse qui doit prendre en compte les besoins et aspirations réels de cette couche de manière spécifique et inclusif.
En ce moment où la Jeunesse africaine est à l’honneur, je profite de l’occasion féliciter les gouvernements africains et surtout celui guinéen pour les efforts consentis jusqu’à ce jour en faveur de la jeunesse africaine.
Pour transformer ces handicaps aux atouts, j’exhorte davantage aux gouvernements africains de :
1- traduire dans les faits la charte africaine de la Jeunesse ;
2- Accompagner et encourager davantage les initiatives des jeunes ;
3- Élaborer une réelle politique de la Jeunesse tenant compte des problématiques d’emplois jeunes ;
4- Faire de la Jeunesse un partenaire et donc un acteur de développement en impliquant dans la conception, l’élaboration et la mise en œuvre des politiques de développement ;
5 – Aller au delà des discours en ce qui concerne la Jeunesse ;
Sans oublier la jeunesse qui doit aussi :
1- Faire une prise conscience ;
2- Cultiver le sens de responsabilité et d’engagement ;
3- S’informer et se faire former dans les domaines porteurs d’emplois ;
4- Cultiver le civisme et l’esprit patriotique.
Le Président de L’UCEG.