Créée en 2017, la Direction nationale des ONG et associations religieuses est un service qui veille sur le fonctionnement et les actions des organisations non gouvernementales en Guinée. Dans un entretien accordé à notre rédaction ce jeudi, 11 janvier 2024, son premier responsable, El hadj Nourdine Fadiga a fait le bilan de sa gestion l’exercice 2023 mais aussi annoncé de nouvelles perspectives.
D’entrée de jeu, le Directeur national des ONG et associations religieuses a mis un accent sur le rôle et la mission de sa direction. Selon lui, ce service a été crée pour superviser, contrôler et enregistrer toutes les associations et ONG à caractère religieux.
« En plus des démarches que nous faisons pour l’octroie des agréments aux ONG et associations religieuses, nous sommes appelés à contrôler les activités des ces associations ces ONG savoir d’où est ce qu’ils puissent leurs ressources financières parce qu’il faudrait faire en sorte que la Guinée ne subit pas ce que certains pays on subit. Il y a eu des associations qui ont été financées par des terroristes par les gens qui font la promotion des terroristes. Dieu merci, nous en Guinée, ce n’est pas le cas mais il faut toujours contrôler, la confiance n’exclut pas le contrôle. Donc ces associations là et ces ONG nous travaillons avec elles. Nous les contrôlons nous participons à leur activité et nous sommes bien structurés pour ça parce que nous avons des démembrements à l’intérieur du pays et partout en Guinée qui s’occupent des associations religieuses et dans les communes de Conakry », souligne t-il.
En terme de bilan, El hadj Nourdine Fadiga a fait savoir que la Direction nationale des associations et ONG religieuses avait signé un contrat de performances avec son ministre secrétaire général des affaires religieuses. Dans le cadre de ce contrat, son service ils sont parvenus à réaliser beaucoup d’activités.
« Notre ministre a signé un contrat de performance avec monsieur le Premier Ministre. Après notre ministre a signé un contrat avec tous les directeurs. Donc nous avons signé un contrat avec lui pour réaliser un certain nombre d’activités au cours de l’année 2023. Donc ces activités sont entre autres: le recensement des associations et ONG à caractère religieux, la participation à leurs activités, le contrôle de ce qu’elles font, les messages qu’elles véhiculent pour qu’on puisse savoir les messages qu’elles véhiculent. Ces associations là sont très importantes, elles construisent des écoles, des lieux de culte, des centres de santé, elles parrainent des orphelins, elle font beaucoup de choses. Ça, c’est très bon nous les encourageons pour ça. Mais aussi elles véhiculent des messages à travers le pays. Donc les messages qu’elles véhiculent il faudrait savoir ces quel genre de messages parce que les messages dont on a besoin ici aujourd’hui ce sont des messages de paix, de vivre ensemble, de cohesion sociale. Donc on cherche à savoir réellement est-ce que les associations véhiculent ces mêmes messages là ou elles font autres choses. Donc nous travaillons sur ça. Les activités dont nous avons réalisés dans le cadre de ce contrat sont le recensement qui n’est pas encore fini. Déjà nous avons enregistré 200 et quelques associations mais nous n’avons pas encore reçu les statistiques des préfectures à l’intérieur du pays parce que le recensement est en cours dns ces localités. Ce que nous avons ici c’est 200 et quelques associations enregistrées à Conakry. Mais même pour Conakry je suis sûr qu’il y en a plus mais ce qui est recensé d’abord », souligne t-il.
En terme de perspectives, le Directeur national des associations et ONG religieuses a indiqué qu’ils vont poursuivre le recensement en cours au niveau de toutes les préfectures du pays. Et après ce travail ils faire la cartographie des associations. Ceci leur permettra de les accompagner dans la recherche des financements. A cela s’ajoute l’élaboration de la déontologie des associations religieuses.
« Le jour où nous aurons toutes ces statistiques là nous allons encore travailler pour pouvoir faire la cartographie des associations et puis nous allons travailler pour fédérer certaines associations pour les rendre fortes. Donc nous voulons faire beaucoup de travail qui va rentrer dans le cadre de renforcement des capacités des associations. Nous voulons les aider aussi à obtenir facilement les financement de leurs projets. Ces associations sont très importantes parce qu’à travers elles nous obtenons des forages dans les localités où l’eau potable n’était pas disponible. Ça aide ces associations à construire des écoles dans les localités où il n’y a pas d’école. Elles sont très utiles pour le développement socioéconomique de ce pays et c’est pourquoi nous voulons tout faire pour les aider tout en les contrôlant pour ne pas qu’il y ait des dérives. Donc on les aide à avoir des financement et que ces financements soient utilisés à bon escient. En 2024 il y aura non seulement la poursuite du recensement mais aussi il faut avoir un code de déontologie des associations religieuses. Ça c’est très important parce qu’il faut que ça soit bien déterminé, bien codifié pour que ces gens là trouvent comment ils doivent se comporter et qu’elles sont leurs limites », a martelé El hadj Nourdine Fadiga qui d’ailleurs laissé entendre qu’ils sont très satisfaits des œuvres accomplies par les associations et ONG religieuses en Guinée.
Facinet Camara.
